C'était la première fois, hier, que je retournais au POPB de Bercy (qui s'appelle désormais AccorHotel Arena) depuis sa réfection.

De prime abord, je n'ai pas été dépaysé, à part la bière à 9euros (c'est quand même abuser!).

C'est surtout dans les gradins que les changements les plus visibles ont été opérés: fini ces horribles barrières rouges qui dénaturaient le son....

Mais bon, moi j'étais dans la fosse, pas très loin de la scène, assez bien placé, finalement.

Charles Pasi, qui a assuré la première partie, a fait une entrée en scène assez remarquée grâce à une virtuosité, à l'harmonica, assez époustouflante avant, malheureusement, d'enchaîner avec des chansons mollassonnes comme c'est pas possible...

Dommage...

Après quoi on a patienté au son du grand Howling Wolf...

Le concert de Neil Young a, parait-il, duré 3 heures mais ces 3 heures, je ne les ai pas vu passer!

Commençant par des chansons calmes (les splendides "After The Gold Rush", "Heart Of Gold", "Comes A Time"...), le Loner a rapidement branché sa vieille Gibson noire (alternant pour le somptueux "Alabama" avec sa magnifique Gretsch) pour nous asséner un déluge de décibels jubilatoire, notamment sur l'épique "Mansion On The Hill" avant de triompher avec l'imparable "Rocking In The Free World" qui, résonne un peu, pour nous Rockers français, comme un hymne et de revenir, en rappel, avec "Like An Inca"!

Au final, Neil aura joué pas mal de morceaux de "Harvest" ("Heart Of Gold", "The Needle And The Damage Done", "Out On The Weekend", "Old Man" et "Alabama")!

Grand concert!