Ce soir, ARTE, dans sa série "Terres Indiennes", a tout d'abord retracé la résistance acharnée du fameux  Geronimo pour défendre la liberté de son peuple, les Apaches Chiricahuas.
Après le massacre de sa famille et de sa femme, Goyathlay se venge des mexicains en les attaquant férocement, le jour de la Saint Jérôme. Dès lors, il se fera connaitre sous le nom de Geronimo.
Il n'aura de cesse de se battre farouchement contre les colons amèricains jusqu'à sa reddition, en 1886.
Déporté avec tous les Chiricahuas (même les éclaireurs apaches de l'armée américaine!) en Floride, puis dans l'Oklahoma, Geronimo meurt, le 17 février 1909, à Fort Sills.

En 1918, sa tombe aurait été profanée par un certain Prescott Bush, le propre grand-père de... Georges W. Bush!

Puis un second reportage est revenu sur un évènement qui, en 1973, avait révélé au monde entier les conditions de vie déplorables des amérindiens et principalement des Sioux.
Pendant 3 mois, des militants de l'A.I.M. (American Indian Movement) avaient occupé le site de Wounded Knee, sur les lieux même où, en 1890, l'armée américaine avait massacré la tribu du Sioux Miniconjou Big Foot.
Les activistes de l'A.I.M. entendait ainsi protester contre leurs conditions de vie, le racisme des blancs et  les méthodes pas très orthodoxes du président tribal de l'époque, Dick Wilson, qui à l'aide de sa milice paramilitaire, les "Goons", avait instauré un climat de terreur.
Marlon Brando tint à exprimer sa solidarité avec les Oglalas en refusant l'Oscar pour son rôle dans "Le Parrain" et en faisant lire par une jeune apache un texte expliquant sa décision.
Au bout des 71 jours que dura le siège, on dénombra plusieurs blessés et 2 morts, dont un Cherokee tué le lendemain même de son arrivée sur les lieux...
Bien que leurs revendications n'aient pas été satisfaites, cet évènement a au moins eu le mérite de rappeler au monde que les indiens existaient toujours...